L’approche Genre dans la mise en œuvre du PROLAC

L’approche Genre dans la mise en œuvre du PROLAC

De plus en plus, les projets de développement et les organisations de la société civile, tout comme les agences du système des Nations Unies, accordent un point d’honneur au respect de la dimension Genre dans l’implémentation de leurs activités. Le PROLAC n’est pas resté en marge.

Le genre occupe une place de choix dans la mise en œuvre des activités du PROLAC. Cette approche fait référence aux considérations des différentes opportunités offertes aux hommes et aux femmes, aux rôles qui leur sont assignés socialement et aux relations qui existent entre eux. Cela s’est traduit dans les recrutements du personnel et dans le choix des organisations de producteurs bénéficiaires des appuis du Projet.

Fort de cet enjeux, l’Unité de mise en œuvre du Projet n’a pas hésité à recruter en son sein une spécialiste expérimentée des questions de Genre, avec pour mission essentielle d’appuyer le Coordonnateur National et le personnel dans l’intégration du genre, de façon systématique, dans le cycle du Projet (formulation, mise en œuvre et suivi-évaluation). Il en est de même de la communication, l’atténuation et la réponse aux violence basée sur le genre (VBG), ainsi que l’exploitation et abus sexuel ou harcèlement sexuel (EAS/HS). Un accent particulier est également mis sur les différentes vulnérabilités des femmes. La mise en œuvre des activités de la composante 3 du Projet, axée sur le développement des chaînes de valeurs et le renforcement des moyens de subsistance, traduit à suffisance la prise en compte de l’aspect genre. Ici, il a formellement été recommandé d’

« encourager le soutien des femmes productrices agricoles et des femmes œuvrant à la vulgarisation agricole ».

Faits marquants 

Dans la mise en œuvre des activités à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), un point d’honneur a été accordé aux femmes, aux jeunes et à certaines couches vulnérables. A titre d’illustration, sur 3031 ouvriers mobilisés entre juin 2024 et mai 2025, plus d’un millier sont des femmes, soit environ 40 % des effectifs. Les femmes ont activement participé à l’ensemble des activités de chantier, prouvant qu’elles sont des actrices à part entière du développement local. Elles ont bénéficié des sessions de formation ou de renforcement des capacités, sur des thématiques variées. Leur engagement dans ces travaux leur a permis, non seulement d’accéder aux ressources financières, mais aussi de renforcer leur rôle au sein de leurs familles et de leurs communautés. Par ailleurs, grâce aux mécanismes d’épargne mis en place avec des institutions de microfinance locales, plusieurs de ces femmes ont pu capitaliser sur leurs revenus et investir dans des activités durables, contribuant ainsi à leur autonomisation économique. Aucune plainte sensible liée aux violences sexuelles ou sexistes n’a été enregistrée en lien avec les activités du Projet.

Sur les 287 050 bénéficiaires directs du Projet, 139 711 sont des femmes. Soit plus de 48,67% de l’ensemble des bénéficiaires. L’implémentation de l’approche genre dans la zone d’intervention du projet n’est cependant pas une tâche aisée, du fait non seulement du poids de la culture qui défavorise la participation active des femmes, mais aussi de la sous-information des femmes sur les activités planifiées. Mais les équipes du PROLAC se sont investies, d’une part, dans la conduire des activités de sensibilisation en communauté visant à encourager la participation des femmes dans les activités et, d’autre part, dans la participation aux journées commémoratives, en mettant l’accent sur les activités de visibilité genre.

FANNE SALAMI

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